Rechercher de l’information sur une entreprise

Rechercher de l’information sur une entreprise

Renseignement financier : Comment rechercher de l’information sur une entreprise ?

Fiche pratique

Dans cet article, découvrez les différentes sources de renseignement financier. Autant prévenir les difficultés plutôt que les subir. Avant de contracter avec un client, assurez-vous de sa santé financière. Pour prendre la bonne décision, il est primordial d’obtenir les bonnes informations financières, des renseignements commerciaux de qualité, auprès de sources internes et externes. 

Renseignement financier disponible en interne dans votre entreprise

Les renseignements financiers peuvent être communiqués directement par le client lui-même (informations juridiques et financières), ou par le service commercial (informations « terrain ») ou encore par le service comptabilité (informations « paiements »).

Le client doit notamment vous fournir un extrait KBIS qui attestera de l’existence juridique de son entreprise et vous indiquera son numéro de SIREN. Le SIREN est le seul identifiant certain d’une entreprise. Sans cet identifiant, le risque d’erreur lors d’une analyse est important. Pour rassurer ses fournisseurs et répondre à ses exigences en matière de politique crédit, une entreprise peut accepter de communiquer directement ses bilans et comptes de résultats.

  • A noter : certains préfèrent communiquer leur cotation Banque de France plutôt que de divulguer leurs bilans.

Les commerciaux étant les premiers à entrer en contact avec les prospects, il leur revient de collecter ces informations sur la santé financière du client en amont de la signature d’un contrat, et de remonter continuellement au service crédit les « informations terrain » dont ils ont connaissance. Ce sont souvent les mieux placés pour remonter les informations de santé financière qui ne sont pas disponibles via d’autres sources. Enfin, le service comptabilité est en mesure d’indiquer le profil payeur d’un client.

Les différentes sources de renseignement financier : les informations brutes

A partir du numéro de SIREN de l’entreprise, vous pouvez obtenir des informations brutes et publiques auprès des organismes suivants :

 Greffes des Tribunaux de Commerce : toute société commerciale est tenue de déposer un certain nombre de documents au greffe du Tribunal de Commerce dont elle dépend : extraits KBIS, statuts, comptes annuels, procès-verbaux d’assemblée. Ces données, ainsi que les privilèges et les procédures collectives, sont accessibles sur le site Infogreffe.

 Institut National de la Propriété Industrielle : l’INPI centralise les dépôts des brevets, marques et modèles mais aussi l’ensemble des informations disponibles dans les greffes.

 Journaux officiels : le BODACC (Bulletin Officiel Des Annonces Civiles et Commerciales) publie les informations sur la santé financière des entreprises qui proviennent des greffes (création d’entreprises et d’établissements secondaires, cessions de fonds de commerce, procédures collectives…) et ne concerne pas les artisans. Le BALO (Bulletin des Annonces Légales Obligatoires) publie les informations sur la santé financière des sociétés cotées en bourse.

 Journaux d’annonces légales : ce sont les journaux habilités à recevoir les annonces légales comme les créations de société, les procédures collectives. Ces informations ont un avantage : elles sont publiées parfois avec plusieurs semaines d’avance sur le BODACC.

 Fichier SIRENE de l’INSEE : ce fichier SIRENE contient l’ensemble des numéros d’identification des entreprises françaises (les 9 chiffres du SIREN + les 5 chiffres du SIRET pour les établissements secondaires). Il n’a pas de valeur légale mais présente l’avantage d’y intégrer tous les acteurs économiques, notamment les artisans civils et les professions libérales, ce que ne font ni Infogreffe ni le Bodacc.

 Répertoire des métiers : il recense les informations liées aux artisans.

 Conservation des Hypothèques : elle atteste de l’existence ou non d’hypothèques sur un bien ; pour obtenir une telle attestation, il faut connaître l’identité de la personne physique ou morale propriétaire et la désignation précise du bien. Le délai pour obtenir l’information est de plusieurs semaines.

ELEMENTS CLES

  • Le SIREN est le seul identifiant certain d’une entreprise. Sans lui, le risque d’erreur lors d’une analyse est élevé.
  • Si le grand intérêt d’un rapport de crédit online est sa disponibilité dans la seconde, le grand intérêt d’une étude de solvabilité entreprise « avec une investigation terrain » est qu’elle est nettement plus fiable.

Les renseignements retraités des bases de données

Des bases de données privées apportent une valeur ajoutée en retraitant les informations brutes pour émettre un avis de risque de défaillance d’un client, sous la forme d’une note, d’une cote, d’un rating ou d’une limite de crédit préconisée.

Elles éditent un rapport de crédit online contenant des ratios financiers, la comparaison des résultats de l’entreprise avec les médianes des entreprises du secteur, commentaires formatés à partir des informations collectées, qu’elles soient juridiques ou financières. Un service de surveillance permettant d’être informé dès qu’une information nouvelle enregistrée est disponible.

Enfin, ces entreprises proposent la commande d’informations brutes (statuts, PV d’assemblée, Bilans) ainsi que, pour certaines d’entre elles, des études d’investigation réalisées soit en interne soit en sous-traitance par un partenaire extérieur.

Les études de solvabilité entreprise réalisées par des spécialistes de l’information financière et commerciale

Une étude de solvabilité entreprise consiste en une véritable « enquête d’investigation sur le terrain ». Elle permet d’abord d’actualiser les informations souvent datées d’une base de données, ensuite de compléter les informations manquantes. En effet, une base de données même à forte valeur ajoutée ne sera d’aucune aide si le client ne publie pas ses comptes ou s’il opte pour la confidentialité de ces derniers. C’est le cas de bon nombre d’entreprises pourtant soumises à l’obligation de publication, sans parler de toutes les entités économiques qui en sont dispensées : les affaires personnelles (artisans, commerçants), les professions libérales, les associations.

Contrairement à un rapport de crédit online de base de données qui est réalisé par un automate à partir d’algorithmes, l’étude de solvabilité entreprise est réalisée par un analyste dédié qui va d’abord collecter les informations des bases de données brutes et à valeur ajoutée, ensuite actualiser ces informations et les compléter en réalisant de nombreuses investigations. Il procède à l’interview des parties prenantes de l’entreprise: son dirigeant ou responsable financier, ses partenaires commerciaux (clients et fournisseurs), ses partenaires financiers… Ce travail d’investigation demande du temps, les délais vont généralement de 24 heures à 5 jours.

Si le grand intérêt d’un rapport de crédit online est sa disponibilité dans la seconde, le grand intérêt d’une étude de solvabilité entreprise est qu’elle est nettement plus fiable et reflète la solvabilité en temps réel de l’entreprise. Or, en auto-assurance, la fiabilité de l’information revêt une importance capitale.

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Nos études de solvabilité entreprise et nos notations financières sont basées sur une investigation poussée de la part de nos experts.

Le renseignement fourni concernant la pérennité et la solvabilité d’une entreprise est ainsi fiable et pertinent.

Covid-19 : les dispositifs de soutien mis en place par l’etat

Covid-19 : les dispositifs de soutien mis en place par l’etat

COVID-19 : Les dispositifs de soutien aux entreprises mis en place par l’Etat

Article – 09/05/2020

Pour soutenir l’économie du pays et aider chaque dirigeant dans son quotidien face à la crise sanitaire et économique que traverse la France, le gouvernement met en place des dispositifs de soutien d’ampleur.

Une cellule de continuité économique est également activée pour gérer au mieux l’impact du COVID-19 sur l’économie à travers une prise de décision quotidienne.

Voici une synthèse des dispositifs de soutien mis en place à date.

1. Un Prêt Garanti par l’Etat

Bruno Le Maire, Bpifrance et la Fédération Bancaire Française (FBF) ont lancé des dispositifs de soutien inédit permettant à l’Etat de garantir 300 milliards d’euros de prêts (soit près de 15% du PBI de la France). Ces prêts permettront de soulager la trésorerie des entreprises et des professionnels qui subissent le choc lié à l’urgence sanitaire.

Jusqu’au 31 décembre prochain, les entreprises de toute taille, quelle que soit la forme juridique de l’entreprise (à l’exception des sociétés civiles immobilières, des établissements de crédit et des sociétés de financement), pourront demander à leur banque habituelle un prêt garanti par l’Etat pour soutenir leur trésorerie.

Ce prêt pourra représenter jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires 2019, ou deux années de masse salariale pour les entreprises innovantes ou créées depuis le 1er janvier 2019. Aucun remboursement ne sera exigé la première année ; l’entreprise pourra choisir d’amortir le prêt sur une durée maximale de cinq ans.

Attention : toutes les entreprises, en particulier les plus grandes, qui ne respecteraient pas leurs obligations en termes de délais de paiement, n’auront pas accès à cette garantie de l’Etat pour leurs crédits bancaires.

2. Un comité de crise du crédit inter-entreprises

Face à la situation de dégradation des délais de paiement Bruno Le Maire, et François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, ont décidé la mise en place d’un comité de crise sur la question du crédit inter-entreprises pour répondre aux cas les plus difficiles et désamorcer une tendance à la cessation ou au retard de paiement.

Ce comité de crise sera réuni sous la forme de conférences téléphoniques autant que nécessaire sous l’égide du Médiateur des entreprises et du Médiateur du crédit et associera les fédérations d’entreprises (AFEP, CPME, MEDEF, U2P), les chambres consulaires ainsi que la DGCCRF.

3. Une demande de remboursement anticipé des créances d’impôt

Gérald DARMANIN, le ministre de l’Action et des Comptes publics, ouvre la possibilité de reporter le paiement des cotisations sociales dues au 5 avril 2020 et annonce le remboursement accéléré des crédits d’impôts sur les sociétés restituables en 2020 et des crédits de TVA.

  • Possibilité de reporter le paiement des cotisations sociales à l’échéance du 5 avril
  • Remboursement accéléré des crédits d’impôt et des CIR sur les sociétés restituables en 2020 et des crédits de TVA
  • Maintien du bénéfice du crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile lorsque la prestation de soutien scolaire est réalisée à distance

4. Audiences dématérialisées dans les Tribunaux de Commerce

Le Gouvernement pour préserver la santé des citoyens adapte des procédures dématérialisées en matière de justice sociale. Ces dispositions adaptent le cadre légal d’accompagnement des entreprises en difficulté. L’adaptation des dispositions relatives aux audiences devant le tribunal de commerce permet désormais d’en assurer la tenue de façon dématérialisée, via visioconférence.

Il est donc possible d’ouvrir à distance de nouvelles procédures collectives (sauvegarde, redressement et liquidation judiciaire) et de conciliation. Ces nouvelles dispositions permettent ainsi de répondre sans délai aux besoins des entreprises en difficulté et également de protéger leurs salariés.

5. Dispositifs de soutien exceptionnel en prêts et en fonds propres pour les entreprises stratégiques fragilisées par la crise

Dans le but de préserver les acteurs économiques stratégiques, le projet de loi de finances rectificative ouvre un montant exceptionnel de 20 milliards d’euros de crédits pour le renforcement des fonds propres, quasi-fonds propres et titres de créances de ces entreprises.  

Ce programme, dont la responsabilité est confiée au Commissaire aux participations de l’État, alimentera de façon progressive le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État », en fonction du volume des opérations financières nécessaires. Le compte d’affectation spéciale retracera donc toutes les opérations d’augmentation de capital ou d’investissements réalisées grâce aux crédits exceptionnellement ouverts pour faire face à la crise.

En outre, dans le but de soutenir les entreprises dont les perspectives de redressement sont avérées, le présent projet de loi de finances prévoit d’augmenter à 1 Milliard d’euros la capacité d’intervention du Fonds de développement économique et social (FDES), qui octroie des prêts aux entreprises fragiles ou en difficulté.

6. Un plan d’urgence aux entreprises

Bpifrance lance un plan d’urgence pour soutenir la trésorerie des entreprises de types TPE, PME et ETI :

  • Sécurisation du découvert
  • Garantie des lignes à court terme
  • Apport de cash

7. Un Fonds de solidarité pour les TPE, indépendants et micro-entrepreneurs

Mis en place par la Direction Générale des Finances Publiques le 1er avril, le Fonds de solidarité a permis dans un premier temps d’accorder plus de 1 milliard d’euros d’aides à plus de 800 000 bénéficiaires, sous la forme d’une aide défiscalisée et exonérée de charges sociales pouvant aller jusqu’à 1 500 euros.

Un second volet, directement instruit par les Régions est désormais disponible depuis le 15 avril et doté de 7 milliards d’euros dont 500 millions d’euros apportés par les Régions. Ce Fonds de solidarité est destiné aux TPE les plus impactées d’obtenir une aide complémentaire d’un montant minimal de 2000 euros et pouvant aller jusqu’à 5000 euros pour toutes les entreprises ou associations employeuses répondant aux critères d’éligibilité nationaux.

8. TPE : Les bailleurs appelés à annuler trois mois de loyer

Bruno Le Maire a demandé aux principales fédérations de bailleurs (la FSIF, l’AFG, l’ASPIM, le CNCC), la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et la Caisse des dépôts et consignations, d’appeler leurs adhérents à annuler trois mois de loyers pour les TPE qui sont contraintes de fermer en application de l’arrêté du 15 mars 2020. Concernant les autres entreprises fragilisées par la crise économique et sanitaire, il est demandé à leurs adhérents d’engager des discussions avec leurs locataires en difficultés pour réduire la tension sur leur trésorerie, en adaptant au cas par cas la réponse, et les aménagements qui pourraient être accordés.

9. Des dispositifs de soutien dédiés aux start-up : le plan d’urgence 

Le secrétariat d’Etat chargé du numérique, le secrétariat général pour l’investissement et Bpifrance unissent leurs efforts pour soutenir spécifiquement les startups françaises. Au total, ce sont près de 4 milliards d’euros dont vont pouvoir bénéficier les start-up pour leur trésorerie.

Le financement des start-up est essentiellement assuré par les investisseurs en capital-risque que sont les business angels et fonds d’investissement. Il convient que ces derniers, en particulier en tant qu’actionnaires, continuent à assumer leur rôle central dans cette période de difficultés. En accompagnement de ce soutien des investisseurs privés et en plus des mesures ouvertes à toutes les entreprises, les start-up peuvent ainsi bénéficier de mesures spécifiques :

  • Une enveloppe de 80 millions d’euros, financée par le Programme d’investissements d’avenir (PIA) et gérée par Bpifrance, afin de financer des bridges entre deux levées de fonds
  • Des prêts de trésorerie garantis par l’Etat pouvant aller spécifiquement jusqu’à deux fois la masse salariale France 2019, ou, si plus élevé, 25 % du chiffre d’affaires annuel comme pour les autres entreprises
  • Le remboursement accéléré par l’Etat des crédits d’impôt sur les sociétés restituables en 2020, dont le crédit impôt recherche (CIR) pour l’année 2019, et des crédits de TVA
  • Le versement accéléré des aides à l’innovation du PIA déjà attribuées mais non encore versées, pour un montant total estimé de 250 millions d’euros

10. Dispositifs de soutien pour les secteurs de la restauration, du tourisme, de l’événementiel, du sport et de la culture

Dans le cadre du plan d’urgence économique, les professionnels des hôtels, cafés-restaurants, tourisme et loisirs ont déjà bénéficié de mesures inédites de soutien. Pour tenir compte de la situation spécifique à ces secteurs, le Gouvernement a décidé de les renforcer :

  • Recours possible à l’activité partielle maintenue après la reprise de l’activité
  • Prolongation du fonds de solidarité au-delà du mois de mai et conditions d’accès élargies
  • Exonération de cotisations sociales pour les TPE et les PME pendant la période de fermeture, de mars à juin
  • Report de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et d’exonération de la part forfaitaire de la taxe de séjour au titre de l’année 2020
  • Annulation des loyers et redevances d’occupation du domaine public pour la période de fermeture administrative

11. Autres types de dispositifs de soutien immédiats aux entreprises

  • Délais de paiements d’échéances sociales et/ou fiscales
  • Remise d’impôts directs
  • Report du paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité
  • Aide de 1 500€ pour les plus petites entreprises, les indépendants et microentreprises
  • Maintien de l’emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé
  • Marchés publics : les pénalités de retard ne seront pas appliquées

Pour en savoir plus…

Notre partenaire, l’AFDCC et Jérôme Mandrillon ont élaboré une fiche technique sur les aides mises en place pour soutenir l’économie :

VOIR LA FICHE FDCC

Présentation du nouveau Directeur Général

Présentation du nouveau Directeur Général

Présentation du nouveau Directeur Général

Article – 05/02/2020

Un binôme au niveau de la Direction Générale

Depuis le 1er Janvier 2020, Laurent Doebele a rejoint URIOS en tant que Directeur Général aux côtés d’Adeline Lobey-Monteiro.

Adeline Lobey-Monteiro a la charge du Commerce et du Marketing ainsi que de toutes les fonctions support du groupe (IT, RH et Juridique).

Laurent Doebele pilote à présent le pôle Consulting d’URIOS (Etudes, Etudes Garanties, Recouvrement, Logiciel). Il a pour mission de mettre à profit son expérience du conseil et de la stratégie d’entreprise pour accélérer la structuration et la transformation de nos solutions afin de répondre aux attentes de nos clients et d’accompagner la croissance d’URIOS.

Laurent DOEBELE
Directeur Général d’URIOS

Un parcours riche en expériences

Laurent DOEBELE, diplômé de l’Université de Paris Dauphine a débuté sa carrière à la SFAC devenu EULERS HERMES (Assureur-Crédit) où il a passé 10 ans. Il a par la suite rejoint en 2000, la société PwC (Cabinet anglo-saxon de conseil en management) comme Manager sur des missions de réorganisation et d’implémentation de systèmes d’information.

« La première partie de ma vie professionnelle m’a permis de découvrir l’entreprise sous l’angle de la finance puis sous celui des process auprès d’une clientèle de grands comptes. »

En 2002, dans le cadre d’une réflexion personnelle et d’une formation au coaching, il choisit de s’intéresser à la relation humaine dans l’entreprise. Il crée en 2003 Ad Synergens, avec la volonté d’apporter aux dirigeant(e)s de PME les bonnes pratiques apprises dans les grands groupes en les adaptant au pragmatisme de la PME.

Depuis 2008, en tant que Gérant Associé de OD+, Laurent Doebele accompagnait les chefs d’entreprise dans leurs opérations de haut de bilan et leur stratégie de cession, d’acquisition et de levée de fonds.

Une relation de longue date

Laurent Doebele accompagne URIOS depuis 2013. Il fait partie intégrante du Comité de Suivi aux côtés du Fonds d’Investissement Alliance Entreprendre. Il a également participé au pilotage de l’acquisition de BEIC en 2015 ainsi qu’au pilotage de l’activité Logiciels d’URIOS Software en 2019.

Cas Client : Evaluer le rôle de la maison-mère en cas de défaillance

Cas Client : Evaluer le rôle de la maison-mère en cas de défaillance

Etude de solvabilité groupe : évaluer le rôle de la maison-mère en cas de défaillance de ses partenaires 

Cas client

Le groupe est spécialisé dans la conception de composites à haute performance, notamment pour l’industrie aéronautique et spatiale.

Le groupe souhaite : 

  • Evaluer l’existence des zones de risques de défaillance de ses clients, filiales de grands groupes, afin de sécuriser les encours et d’adapter les politiques crédits et les conditions de paiement.
  • Vérifier que la maison-mère assumera les dettes de sa filiale en cas de défaillance.

Actions mises en place

Depuis 2003, avant toute négociation commerciale, le groupe commandait à URIOS des études afin de vérifier la solvabilité et la pérennité de leurs partenaires.

Pour se protéger au maximum en cas de défaillance et pour sécuriser les encours importants se comptant en centaines de milliers d’euros, le groupe a souhaité aller plus loin dans l’analyse. Pour chaque client faisant partie d’un groupe, il a été demandé aux experts d’URIOS d’évaluer le soutien financier potentiel de la maison-mère en cas de difficultés de trésorerie.

Les experts d’URIOS ont alors mené des études de solvabilité groupe et ont recherché les informations suivantes :

  • L’activité, les effectifs et l’organisation du groupe
  • L’organigramme juridique, filiales
  • Les actionnaires
  • Les hommes clés
  • La trésorerie du groupe
  • La solidité financière via l’analyse des comptes annuels sociaux et/ou consolidés (si disponibles), à défaut estimations chiffrées
  • Les chiffres et faits marquants de l’année N-1
  • Les perspectives pour l’année N ou N+1.

Les experts ont, par ailleurs, analysé en profondeur la situation de la filiale dans le groupe : est-elle dans le cœur de métier du groupe ? Est-elle un vecteur d’innovation ? D’image ? Les stratégies commerciales sont-elles liées ? Plus une filiale revêt un caractère stratégique pour le groupe, plus le soutien de la maison-mère sera présumé important. URIOS étudie également l’historique du groupe et identifie des cas d’école : quel est le comportement habituel de la maison-mère dans ce type de situation ?

Résultats

+ Une meilleure connaissance des capacités financières de son partenaire.

+ L’adaptation de la politique crédit : les limites de crédit, les conditions de paiement.

+ L’évaluation du besoin ou non de sécurisation complémentaire.

Comment analyser la santé financière d’une entreprise ?

Réaliser une étude de solvabilité des clients et fournisseurs de votre société vous permet d’en évaluer la pérennité et la fiabilité, d’anticiper les comportements de paiement, de définir une limite de crédit ou d’acompte et de sécuriser le risque client

EN SAVOIR PLUS

Cas Client : Loi Sapin 2 : évaluer les risques de corruption

Cas Client : Loi Sapin 2 : évaluer les risques de corruption

Loi Sapin 2 : Collecter des informations détaillées sur une entreprise partenaire et évaluer les risques de corruption

Cas client – 24/01/2020

Le groupe est spécialisé dans la conception de composites à haute performance, notamment pour l’industrie aéronautique et spatiale.

Le groupe a pour objectif de se conformer aux mesures de la loi Sapin 2, notamment à la mesure d’évaluation des tiers. Il fait appel à URIOS pour : 

  • Mettre en œuvre la mesure n°4 de la loi Sapin 2 : l’évaluation des partie prenantes.
  • Acquérir une meilleure connaissance de leurs partenaires en termes de probité, de moralité ainsi qu’une meilleure connaissance de leur santé financière.
  • Identifier et évaluer l’existence de zones de risques sur leurs fournisseurs stratégiques.

Actions mises en place

Après avoir mis en place 7 des 8 mesures de la loi Sapin 2, le groupe recherchait un prestataire pour mettre en œuvre la mesure n°4 de la Loi Sapin 2 : l’évaluation des tiers. Après un appel d’offre, URIOS s’est démarqué des bases de données grâce à sa formule complète d’analyse, de conseil et de suivi.

Au regard de l’analyse de la cartographie des risques préalablement établie en fonction de différents critères (chiffre d’affaires, pays, nature du produit…), le groupe a segmenté sa base clients. Il a confié à URIOS l’analyse approfondie de ses fournisseurs les plus stratégiques, soit approximativement 500 tiers, en majorité sur le territoire français.

Les experts d’URIOS ont, dans un premier temps, vérifié l’existence et la santé financière de chaque tiers, et, notamment, l’existence ou non de procédures collectives à leur encontre. Puis, ils ont  identifié les parties prenantes (entité juridique, dirigeants, actionnaires) de chaque tiers, mené des investigations pour rechercher les bénéficiaires ultimes (UBO) et identifier l’ensemble des risques potentiels : personnes politiquement exposées (PEP), entreprises publiques, sanctions et jugements, articles de presse négatifs, pays à risques…. Chaque tiers est ensuite qualifié par un score compliance.

Sur les tiers considérés à risque élevé, les experts ont réalisé des rapports approfondis de type due diligences. Ils ont multiplié les sources de données et réalisé des enquêtes terrains via l’interview des différentes parties prenantes afin de lever toutes les zones de doutes et d’évaluer le risque réel. La mise à jour de ces informations est menée de façon périodique.

Résultats

98%

des fournisseurs stratégiques se sont révélés « compliant »

+ 98% des fournisseurs stratégiques se sont révélés « compliant », ne présentant pas de risque au regard de la loi Sapin 2.

+ Pour les 2% restant, le groupe s’est appuyé sur le résultat des analyses approfondies d’URIOS pour décider de poursuivre ou stopper les relations d’affaires.

Compliance Loi Sapin 2

Répondre à l’obligation de la loi Sapin 2 d’évaluer vos parties prenantes et de leurs UBO ; apprécier les opportunités et les menaces liées à votre environnement d’affaires.

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