Il y a 18 mois, le paysage économique était bien différent de ce que nous vivons aujourd’hui. Deux éléments clés dominaient alors la scène : la sécurisation nécessaire des approvisionnements et le besoin urgent de réinjecter du cash dans les entreprises.
Pour sécuriser les approvisionnements, les entreprises cherchaient à payer leurs fournisseurs le plus rapidement possible pour être prioritaire dans la distribution de ressources de plus en plus convoitées. Le reverse factoring s’est avéré être un outil efficace pour atteindre cet objectif. En garantissant un paiement rapide, les entreprises pouvaient s’assurer que les approvisionnements leur étaient réservés, les empêchant ainsi de tomber entre les mains de leurs concurrents.
En parallèle de cette pénurie, une problématique cruciale a émergé : la nécessité pressante de rétablir la trésorerie des entreprises. Les Prêts Garantis par l’État (PGE) ayant été épuisés, cette situation a laissé un grand nombre d’entreprises sans les liquidités nécessaires pour concrétiser leurs achats et cela, même si elles avaient leurs propres carnets de commandes bien garnis.
Le constat de l’année 2022 est révélateur : de nombreux plans d’affaires élaborés en début d’année n’ont pu être mis en œuvre au cours du second semestre, faute de cash et faute d’approvisionnements.