Le Reverse Factoring : une solution cruciale pour les entreprises en 2023

Le Reverse Factoring : une solution cruciale pour les entreprises en 2023

Le Reverse Factoring : une solution cruciale pour les entreprises en 2023

Interview expert le 02/10/2023

Indéniablement, l’importance accordée à la gestion de la trésorerie des entreprises n’a cessé de croître depuis le déclenchement de la crise sanitaire du Covid-19. Cette préoccupation n’est plus limitée à des événements transactionnels particuliers ; elle est désormais constamment présente dans l’esprit des dirigeants et des actionnaires, qu’il s’agisse de PME, d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) ou de filiales au sein de groupes plus importants. La raison derrière cette vigilance accrue ces derniers mois ? La montée des taux d’intérêt et l’augmentation des coûts, qui exercent une pression sur la santé financière des entreprises, forçant ainsi les décideurs à scruter de plus près leur trésorerie.

Pour répondre à cette exigence de besoin en fonds de roulement, le reverse factoring se positionne comme une solution essentielle en 2023.

Nous nous sommes entretenus avec Laurent Doebele, Directeur Général d’URIOS et expert en finance d’entreprise. Laurent nous expliquera en détail les évolutions majeures qui ont marqué les derniers 18 mois des directions financières.

Laurent DOEBELE
Directeur Général d’URIOS

Question : Pouvez-vous nous faire un rappel des problématiques auxquelles étaient confrontées les entreprises en 2022 ?

Il y a 18 mois, le paysage économique était bien différent de ce que nous vivons aujourd’hui. Deux éléments clés dominaient alors la scène : la sécurisation nécessaire des approvisionnements et le besoin urgent de réinjecter du cash dans les entreprises.

Pour sécuriser les approvisionnements, les entreprises cherchaient à payer leurs fournisseurs le plus rapidement possible pour être prioritaire dans la distribution de ressources de plus en plus convoitées. Le reverse factoring s’est avéré être un outil efficace pour atteindre cet objectif. En garantissant un paiement rapide, les entreprises pouvaient s’assurer que les approvisionnements leur étaient réservés, les empêchant ainsi de tomber entre les mains de leurs concurrents.

En parallèle de cette pénurie, une problématique cruciale a émergé : la nécessité pressante de rétablir la trésorerie des entreprises. Les Prêts Garantis par l’État (PGE) ayant été épuisés, cette situation a laissé un grand nombre d’entreprises sans les liquidités nécessaires pour concrétiser leurs achats et cela, même si elles avaient leurs propres carnets de commandes bien garnis.

Le constat de l’année 2022 est révélateur : de nombreux plans d’affaires élaborés en début d’année n’ont pu être mis en œuvre au cours du second semestre, faute de cash et faute d’approvisionnements.

Comment expliquez-vous ce problème de trésorerie et ce manque de performance que ce soit en termes de volume de ventes ou de chiffre d’affaires ?

Cette contre-performance s’explique en partie par l’inflation, qui a eu un impact significatif sur les coûts des matières premières et, par conséquent, sur les prix de vente. Bien que certains chiffres d’affaires aient été atteints, ils l’ont souvent été avec des volumes de vente inférieurs à ceux anticipés et avec des marges plus faibles. En outre, les coûts tels que l’électricité, les transports et l’énergie ont grimpé en flèche, ce qui a encore réduit les marges.

La conséquence directe de cette situation a été l’absence d’entrée de cash suffisant, laissant les entreprises dans la même situation qu’auparavant : avec un manque de liquidités critique pour financer leurs activités à venir.

En fin de compte, les effets bénéfiques attendus de la relance économique n’ont pas été ressentis en termes de disponibilité de trésorerie. En effet, cette dernière a été absorbée par l’impact de l’inflation, maintenant le besoin en fonds de roulement (BFR) à un niveau préoccupant.

En 2023, la problématique des entreprises est alors de financer leur BFR, d’obtenir des liquidités pour poursuivre leur activité ?

L’enjeu principal est toujours le même : financer le BFR. Pour répondre aux impératifs du besoin en fonds de roulement – BFR, les entreprises se tournent principalement vers les banques. Mais en début d’année ces dernières étaient plus réticentes à aider les entreprises, notamment suite à l’endettement accumulé des PGE. Le remboursement des PGE pose un problème à de nombreuses entreprises, car elles peinent à générer les marges attendues. Cela rend la restitution du prêt plus compliquée, et certaines entreprises demandent des moratoires aux banques pour gagner du temps.

Et de ce fait, quand les entreprises se retrouvent avec un endettement moyen et long terme considéré comme significatif, la mise en place de financement court terme complémentaire auprès de leur partenaires bancaires s’avère complexe ; il ne reste que peu de solutions alternatives. Soit, elles cherchent à factoriser leur poste client auprès de factors si cela n’est pas déjà fait. Soit, elles recherchent des solutions de Reverse Factoring, dit l’affacturage inversé pour financer leur poste fournisseur.

Avez-vous, vous-même, constaté une hausse des demandes de reverse factoring ?

Parfaitement, nous avons constaté une augmentation significative des demandes de Reverse Factoring en début d’année, avec des entreprises mieux préparées et des prévisions budgétaires tenant compte de fortes hausses d’inflation et d’énergie.

Attention cependant, il est essentiel de comprendre que le Reverse Factoring ne vise pas à rembourser les PGE. Il doit être utilisé comme un moyen de soutenir la croissance et le développement des entreprises. Nous avons d’ailleurs en début d’année dû refuser un certain nombre de dossiers car il ne faisait pas état d’une réelle stratégie de croissance future. Nous recherchons des dossiers complets, avec des entreprises qui souhaitent réellement mettre en place une stratégie de développement et de croissance. Nous analysons sa santé financière mais également son business plan, son carnet de commande…

Le Reverse Factoring est devenu une solution vitale pour les entreprises dans un contexte financier de plus en plus complexe. Il permet de faire face aux défis actuels et de soutenir la croissance future, tout en offrant une alternative précieuse au financement traditionnel. Les entreprises qui sauront tirer parti de cette méthode de gestion financière auront un avantage concurrentiel indéniable sur un marché en constante évolution.

Pouvez-vous nous dire comment fonctionne le reverse factoring ?

Le mécanisme est simple : un acheteur nous contacte pour mettre en place un programme de reverse factoring. URIOS analyse la santé financière de cet acheteur en temps réel grâce à des analystes financier experts qui suivent une méthodologie stricte.  Si la solvabilité de l’acheteur est avérée, ce dernier se voit dans la possibilité d’intégrer le programme de reverse factoring avec nous et nos partenaires. Le financier bénéficie de la garantie d’URIOS sur l’acheteur. En effet, il sera couvert par la garantie URIOS en cas d’un éventuel défaut de paiement de l’acheteur. Grâce à ce mécanisme, les acheteurs peuvent désormais proposer à leurs fournisseurs la certitude d’un paiement rapide de leurs factures. Ce service à haute valeur ajoutée leur permet de se différencier de la concurrence et de sécuriser leur supply chain. Le Reverse Factoring est un très bon moyen de stimuler son business en tout en préservant sa trésorerie !

Comment sécuriser vos relations avec vos fournisseurs ?

Comment sécuriser vos relations avec vos fournisseurs ?

Comment sécuriser vos relations avec vos fournisseurs ?

Le Point, dans le cadre de son nouveau dossier consacré au « Supply Chain, au cœur des flux d’approvisionnement des entreprises » a donné la parole à Aurore Petit, Directrice Commerciale d’URIOS.

La crise sanitaire et la hausse des prix de l’énergie ont montré l’importance stratégique d’une bonne maîtrise de la Supply Chain pour anticiper les commandes, garantir la disponibilité des stocks et sécuriser les échanges acheteurs-fournisseurs.

C’est notamment sur ce dernier point qu’Aurore Petit a été interviewée. URIOS propose des études financières et des missions de sourcing pour évaluer la solvabilité et la performance des fournisseurs, ainsi que des solutions « assurantielles » pour protéger les entreprises contre les risques d’impayés. Parmi ces solutions, URIOS propose une assurance-crédit « à la ligne », une assurance-crédit inversée (appelé la reverse garantie), et un dispositif de Reverse Factoring dédié aux PME et ETI afin de sécuriser les paiements entre les entreprises et leurs fournisseurs.

Aurore PETIT
Directrice Commerciale

Les solutions URIOS pour sécuriser vos relations avec vos fournisseurs

Les relations entre acheteurs et fournisseurs n’ont jamais été simples, mais depuis quelques années et avec les derniers évènements internationaux, elles tendent à se complexifier :

  • La gestion de la chaîne d’approvisionnement est devenue plus complexe en raison de la mondialisation et de la dépendance croissante des entreprises à des fournisseurs étrangers. Il est toujours plus difficile d’évaluer soit même les risques liés à des fournisseurs situés dans des zones géographiques éloignées. Les entreprises doivent connaître les réglementations et les normes de chaque pays où se trouvent leurs fournisseurs. En outre, la gestion de la chaîne d’approvisionnement globale nécessite également une coordination et une collaboration étroites entre les différents acteurs, notamment les acheteurs, les fournisseurs, les transporteurs, les douanes, les assureurs-crédit pour assurer la fluidité des opérations et la résilience face aux perturbations.

Chez URIOS, nous proposons des études de type sourcing fournisseur afin d’aider les entreprises à repenser au mieux leur stratégie d’achat et à sécuriser leur production. Les sourcings fournisseurs URIOS sont personnalisés en fonction de la problématique client et de ses enjeux RSE.

  • La pression sur les délais de paiement entre acheteurs et fournisseurs est un autre défi majeur dans un contexte d’inflation. L’inflation entraîne une augmentation des coûts pour les fournisseurs, ce qui peut les pousser à réduire les délais de paiement pour couvrir ces coûts supplémentaires et améliorer leur trésorerie. D’autre part, les acheteurs peuvent être plus réticents à payer rapidement pour minimiser leur propre impact de l’inflation sur leur trésorerie et réduire leur besoin en fonds de roulement – BFR. Ce désaccord sur les délais de paiement peut causer des tensions dans les relations commerciales et entraîner des retards dans les paiements pour les fournisseurs, qui ont des répercussions sur leur propre BFR et leur trésorerie.

    Il est important que les acheteurs et les fournisseurs trouvent un équilibre entre les besoins de trésorerie et les délais de paiement pour éviter que les relations commerciales ne se dégradent. C’est pour cela qu’Urios, avec ses partenaires, promeut l’accès au reverse factoring pour les PME & ETI. Cette solution permet d’établir une relation gagnant-gagnant entre les acheteurs (qui financent leur BFR et regagnent des marges de manœuvre financière) et les fournisseurs (qui disposent rapidement de cash).

    Le Reverse Factoring : une solution cruciale pour les entreprises en 2023

    Tension de trésorerie et BFR : comment faire face ?

    Désorganisation du cycle d’exploitation des entreprises, tension sur la trésorerie, dans le contexte de crise mondiale, comment faire face à ces défis majeurs ?

    Interview

    Hausse du prix des matières premières, inflation galopante, difficulté d’approvisionnement, risque accru de défaillance des entreprises, baisse de la croissance, pénurie, concurrence, c’est le cocktail amer offert aux entreprises en cette période post-Covid.   

    Laurent Doebele, Directeur Général d’URIOS, nous détaille dans cette interview les défis majeurs auxquels sont confrontées les entreprises et les solutions à mettre en œuvre pour faire face à cette conjoncture inédite.

    Laurent DOEBELE
    Directeur Général d’URIOS

    Alors que la crise du Covid s’estompe à peine, à quels nouveaux défis les entreprises sont-elles confrontées ?

    Nous sortons de deux années de COVID qui finalement ont été moins compliquées que prévu grâce aux aides de l’état. Nous avons d’ailleurs remarqué en menant nos analyses financières, que les carnets de commandes étaient souvent pleins et les entrepreneurs optimistes sur le fait que l’économie allait vite repartir. Mais pour que la relance se fasse correctement, il faut avoir un minimum de trésorerie. Nous avons rencontré alors deux catégories d’entreprises. Dans la première catégorie, les entreprises sorties du Covid avec un minimum de trésorerie pour assurer leur relance et dans la seconde catégorie celles qui avaient déjà « consommé » tout leur PGE.

    Chez URIOS, en tout état de cause, nous avons été sollicités par des entreprises qui avaient de très beaux carnets de commandes mais pas suffisamment de trésorerie pour répondre au besoin de leurs clients. Pourquoi ? Parce que pour répondre à la demande, il faut acheter, et pour acheter, les entreprises ont besoin de crédit fournisseurs et de trésorerie. Je reviens sur ce sujet parce que c’est un élément de contexte qui avait déjà montré un besoin de trésorerie en fin d’année 2021.

    C’est aussi en fin d’année 2021 que les premières augmentations de coût de l’énergie sont arrivées. Il faut bien avoir en tête que l’énergie est la composante numéro un de la fabrication de grand nombre de produits. L’énergie intervient directement ou indirectement dans l’intégralité de notre cycle économique. Des entreprises ont été plus ou moins fortement impactées. Par la suite, le coût des transports a aussi augmenté. Sans surprise, nous importons une forte quantité de ce que nous vendons du continent asiatique. La combinaison coût matières premières et coût d’approvisionnement ont directement impactés le prix de revient des produit intermédiaires et donc une hausse généralisée des prix dans l’industrie et le retail.

    Comment ces problématiques impactent-elles le cycle d’exploitation et la trésorerie des entreprises ?

    Tous ces impacts conjoncturels ont intensément complexifié le cycle d’exploitation des entreprises qui commençaient tout juste à sortir de la crise Covid et qui avaient déjà des tensions de trésorerie.  Forcément ces tensions se sont considérablement amplifiées. Là où hier il était possible d’acheter trois fenêtres pour 100€, aujourd’hui nous n’en avons que deux. Donc pour avoir les trois fenêtres il faut mobiliser plus de trésorerie et décaisser 150€. Le besoin en trésorerie a dans mon exemple augmenté de 50%. C’est très mécanique. Il y a des entreprises qui parviennent à répercuter immédiatement leur coût d’achat sur leur prix de vente mais la majorité ne le peuvent pas. Donc elles se retrouvent dans des situations compliquées avec inévitablement une baisse de leur marge. Si leur marge était déjà faible, aujourd’hui elle est proche de zéro. Et si c’est le cas, elles sont dans l’incapacité de reconstituer leur trésorerie. Et si elles essaient d’ajuster leur marge dans le temps, elles sont confrontées à un fort décalage de trésorerie.

    Typiquement nos produits répondent parfaitement à ces besoins de décalage de trésorerie lorsque nos clients reconstituent leurs marges dans le temps : nous répondons à un besoin de fonds de roulement ponctuel et très précis. L’enjeu pour nous est de savoir exactement ce que nous finançons, c’est la raison pour laquelle nous travaillons sur des éléments factuels de trésorerie et des business plan en partenariat avec nos clients.

    Comment la crise russe impacte-t-elle les entreprises ?

    La crise russe a renforcé l’ensemble des problématiques que nous avons évoqué plus haut. Nous sommes maintenant confrontés à des pénuries de matières premières. La Russie et l’Ukraine sont les premiers producteurs de certains métaux rares nécessaires à la composition d’éléments électroniques. Par exemple, pour produire une voiture, si un composant représentant 0,001% des composants nécessaires manque à sa fabrication, la voiture ne peut pas être livrée avec certaines options ou ne pas être livrée du tout.

    Les chaines d’approvisionnement mondiales sont encore un peu plus désorganisées. Les clients vont arrêter d’acheter à leur fournisseur si l’un d’eux n’est pas en mesure de livrer un élément essentiel à leur production.  Des fournisseurs se retrouvent alors dans des situations désastreuses. Ils ont engagé un niveau de trésorerie important par suite de la hausse du coût des matières premières pour fabriquer leur produit et finalement, les clients n’achètent pas et par conséquent ils n’encaissent pas. Et comme ils n’encaissent pas, ils ne peuvent plus produire ni acheter.

    Les ruptures d’approvisionnement jouent autant du côté fournisseurs que du côté clients. Les besoins de BFR augmentent parce que personne n’est payé. Une nouvelle problématique liée à celle-ci voit le jour : l’incapacité d’encaisser.

    Nous sommes actuellement dans un environnement instable et anxiogène puisque tous les jours les tensions s’accentuent. Plus frustrant encore, les carnets de commandes n’ont jamais été aussi pleins. C’est très paradoxal. Les entreprises ont une visibilité sur le papier mais dans la réalité elles ne sont pas en mesure d’exécuter les contrats pour toutes les raisons évoquées ci-dessus. Mais il faut rester confiant, depuis le début du Covid, les entreprises font preuve de business agility. Elles font de leur mieux pour s’adapter rapidement aux changements et aux nouvelles opportunités de marchés.

    « Un acheteur stratégique qui permet à son fournisseur d’être payé plus vite, renforce considérablement sa relation »

    Comment gérer la problématique assez particulière des ruptures d’approvisionnement qui apposent de nouvelles tensions sur la trésorerie ?

    Les ruptures d’approvisionnement restent une problématique vraiment colossale. Elles mettent en situation de concurrence les acheteurs vis-à-vis de leurs fournisseurs de façon extrêmement aiguë.  Par définition, le fournisseur ne peut pas vendre à l’ensemble de ses clients. Il va devoir faire un choix. Le prix n’est pas un sujet puisque tous les acheteurs sont obligés de s’aligner dans cette situation. Il y a deux choses fondamentales qui vont jouer :

    • La relation stratégique entre le fournisseur et l’acheteur. Si l’acheteur a un fournisseur stratégique et si le fournisseur le considère réciproquement comme son client stratégique, ils vont faire en sorte de sécuriser leur relation. L’acheteur stratégique aura donc la priorité sur les autres.
    • La rapidité de paiement. Il ne faut pas oublier que le fournisseur doit lui également gérer des contraintes de capacité en amont. Plus vite il encaisse, plus vite il va être agile et regagner de la capacité pour servir ses autres clients.

    Un acheteur stratégique qui permet à son fournisseur d’être payé plus vite, renforce considérablement sa relation. C’est pour cela que nous avons mis en place des programmes de Reverse Factoring qui fluidifient les relations et donnent de la visibilité et du financement aux fournisseurs pour favoriser leur croissance.

    Comment les solutions URIOS répondent à ces défis ?

    Dans ce contexte notre job est d’apporter de la visibilité là où il n’y en a pas. Nous mettons un peu d’huile dans les rouages en apportant des solutions qui permettent de réduire les tensions de trésorerie. La majorité de nos solutions intervient en amont des relations d’affaires finalement.

    Nous aidons principalement les entreprises à regagner de la confiance avec leurs partenaires commerciaux.  Nous intervenons de deux façons. Soit en permettant aux fournisseurs de regagner la confiance des acheteurs via des analyses financières poussées sur ces derniers, tout en sécurisant leurs encours client. Par exemple, si un fournisseur à l’habitude de livrer à un client qui ne peut plus payer. Il va perdre confiance et par conséquent va nous demander du renseignement pour comprendre ce qui se passe, voire du renseignement garanti pour essayer de relancer le business. Grâce au renseignement garanti, le fournisseur sécurise son chiffre d’affaires. Si son client ne le paie pas, alors URIOS l’indemnise. Enfin nous mettons également en place des programmes de Reverse Factoring avec nos partenaires financiers, accessible aux PME et ETI pour sécuriser les chaines d’approvisionnement et financer le poste fournisseur.

    Avec la crise russe, nous avons aussi une multitude de demandes pour évaluer la probité des partenaires commerciaux suite aux sanctions infligées sur certains actionnaires russes. Les clients souhaitent aujourd’hui évaluer plus finement la suite à donner à leur relation d’affaires.  

    Le Reverse Factoring pour financer votre poste fournisseur et préserver votre cash

    Face aux pénuries et à la concurrence accrue entre les acheteurs, URIOS vous présente sa solution de Reverse Factoring dédiées aux PME et ETI. Cette solution permet d’accompagner et de fidéliser ses fournisseurs en leur proposant un paiement sécurisé de leurs factures tout en bénéficiant de délais de paiement allongés.

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    Risque client, guerre, inflation, taux d’intérêt ?

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    Les entreprises vont prospérer !

    Interview expert – 25/07/2022

    Les temps sont durs pour les entreprises françaises mais pas seulement ! Notre filiale au Portugal nous informe régulièrement que les entreprises portugaises ont du mal à gérer leur risque client ou fournisseur parce qu’elles ne connaissent pas encore les outils disponibles pour les aider.

    Didier Monteiro, Président du groupe URIOS a répondu à une interview pour le magazine en ligne ECO appartenant au Portail SAPO, portail plus consulté au Portugal. Dans cette interview, il donne des clés aux entreprises pour se protéger des risques de défaillances et surtout pour continuer à prospérer dans leur business.

    Didier MONTEIRO

    Président d’URIOS

    Des entreprises sous tension, une augmentation des risques

    Je connais bien la réalité des entreprises dans le contexte économique actuel. Tous les jours des affaires sont perdues, des contrats, des ventes, parce que la conjoncture est défavorable et qu’il y a parfois une méconnaissance des outils de couverture des risques. Je rencontre de nombreuses entreprises qui sont surprises lorsqu’elles réalisent qu’elles peuvent disposer d’informations actualisées et crédibles sur leurs clients ou leurs fournisseurs, ou qui supposent à tort que l’assurance-crédit n’est pas faite pour elles, ou encore qui l’utilisent mais ne savent pas qu’elles peuvent la compléter par une nouvelle couverture.

    Beaucoup d’entreprises portugaises ne profitent pas de la couverture des risques parce qu’elles pensent que ce n’est pas à leur portée, soit en raison de leur taille, soit en raison de leur niveau de risque. Ce dont les entreprises ont besoin, c’est de bien connaître leur partenaire commercial. Aucune entreprise ne doit perdre des affaires par peur de l’incertitude. Pas un euro !  Et cela est encore plus vrai dans une période de grande incertitude comme celle que nous traversons actuellement.

    Qui est URIOS, que proposez-vous pour répondre aux besoins des entreprises ?

    URIOS est spécialisée dans la gestion des risques depuis plus de 25 ans. Notre force, c’est le recoupement d’informations financières à haute valeur ajoutée et en temps réel.

    Avec Adeline Lobey-Monteiro, Directrice Générale, nous dirigeons une équipe de plus d’une centaine de salariés répartis entre la France et le Portugal. Au Portugal, nous disposons d’un siège social sur l’Avenida da Liberdade à Lisbonne et d’un centre de compétences à Batalha avec un personnel hautement qualifié en analyse financière pour évaluer les risques clients.

    L’entreprise investit en développant ses propres activités. Les opportunités existent parce que les besoins des clients existent. La pandémie a déséquilibré les chaînes logistiques, la guerre en Ukraine a entraîné l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Tout cela peut inciter les entreprises à se retrancher. Les solutions que nous proposons permettent aux entreprises de mener des opérations commerciales en toute confiance, de gagner des parts de marché et de sécuriser leur chiffre d’affaires. Pour cela, les activités principales d’Urios sont les études d’analyses financières, la garantie des risques clients et le reverse factoring dédié aux PME et ETI.

    Qu’est-ce qui différencie URIOS des autres cabinets de conseil en finance ?

    Nous ne travaillons pas avec des informations obsolètes ! Nos clients veulent connaître la capacité financière actuelle de leurs partenaires, car les décisions sont prises aujourd’hui, sur la possibilité de conclure des contrats, de recevoir des paiements et de respecter les délais de paiement. C’est là qu’Urios se distingue des entreprises qui vendent des informations automatiques provenant uniquement de bases de données, ce qui représente 80 % des cas. Et dans 20 % des cas, ces informations ne sont pas suffisantes. Nous nous démarquons dans ces 20%.

    Notre équipe d’analystes financiers contacte directement les partenaires de nos clients, collecte les informations et les analyse au cas par cas. En quatre ou cinq jours, nous avons une réponse pour le client. Nous faisons en moyenne trente mille analyses financières par an. Nous analysons la santé financière d’entreprises françaises ou internationales comme l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Brésil voire l’Arabie Saoudite.

    Pour les transactions internationales, Urios s’est spécialisé dans les processus KYC – Know Your Costumer, une norme de vérification de l’identité des clients, qui est devenue indispensable dans le commerce international, pour gérer le risque, éviter la corruption et assurer la transparence entre les partenaires. Si cette information était indispensable avant d’entrer en relation d’affaires avec de nouveaux clients, elle est aujourd’hui devenue nécessaire également pour les clients existants.  En effet, beaucoup d’insolvabilités se produisent avec des entreprises connues par nos clients. Le Covid et la conjoncture actuelle chamboulent l’évaluation du risque client.  Rien n’est plus sûr que des informations actualisées, fiables et précises.

    Outre les analyses financières, Urios propose du renseignement garanti pour aller plus loin dans la sécurisation du risque client. Comment faites-vous ?

    Comme expliqué à l’instant, nos informations sont des données fiables et vérifiées en temps réel. C’est notre avantage par rapport à nos concurrents. De nombreuses entreprises du marché de l’assurance-crédit ne vont pas aussi loin que nous dans l’analyse du risque client. Elles manquent de visibilité et donc il arrive que parfois elles estiment le risque client trop élevé et décide de ne pas assurer. Nos analyses financières permettent d’évaluer en profondeur la pérennité et la santé financière d’une entreprise. C’est pourquoi parfois nous acceptons de prendre un risque sur des entreprises faisant face à des refus d’assurance-crédit ou ayant besoin de couvrir un besoin ponctuel de sécurisation d’encours client. Sur 30 000 analyses financières menées en 2021, 2 500 ont demandé un renseignement garanti et 2 000 ont été approuvées. Nous acceptons en moyenne 80% des demandes de garantie.

    Notre renseignement garanti permet aux entreprises portugaises mais aussi françaises de choisir exactement les clients avec lesquels elles veulent s’assurer. Cette solution de renseignement garanti n’était pas très développée au Portugal. Nous l’appelons « risque client unique » : une offre spécifique, pour une durée spécifique, pour un client spécifique.

    Nous gérons des dossiers compliqués et souvent avec un risque élevé mais nous les étudions et créons des solutions adaptées. En 2021, Urios a géré plus de 200 millions d’euros d’encours client garanti et nous n’avons fait que 200 000 euros de compensation. C’est un bon indicateur !

    Nous sommes également en mesure de compléter un manque d’assurance-crédit. C’est une offre très intéressante et qui fonctionne très bien. Par exemple, une entreprise obtient une assurance-crédit de 50 000 euros mais a besoin de 100 000 euros. Nous sommes en mesure d’offrir un encours client complémentaire pour les 50 000 euros manquants.

    Vous prenez vous-même un risque en assurant des dossiers complexes. Je suppose que ce risque client est payant ? 

    Effectivement se sont des dossiers complexes et le renseignement garanti a un coût qui peut sembler plus ou moins élevé en fonction du montant de l’encours client à sécuriser. Mais c’est toujours moins cher que de perdre des affaires et donc du business. En outre, il existe sur le marché des opérateurs qui limitent les plafonds d’indemnisation aux entreprises. Dans nos études d’analyses financières, nous ne faisons pas de limites globales, mais des plafonds individuels pour chaque étude. Cela crée plus d’opportunités pour le client et, finalement, fait baisser le prix.

    Le troisième produit principal d’Urios est le Reverse Factoring ou l’affacturage inversé, pouvez-vous nous en dire plus ?

    Le Reverse Factoring était auparavant réservé aux grandes entreprises, mais avec nos partenaires, nous avons souhaité répondre au marché des PME et ETI. Le Reverse Factoring est un produit très intéressant qui permet d’instaurer une relation de gagnant – gagnant entre un acheteur et ses fournisseurs. En effet, le client (l’acheteur) conserve des délais de paiement, stabilise son BFR et sécurise sa trésorerie. Le fournisseur reçoit son paiement rapidement par l’intermédiaire d’un financier ce qui lui permet de réduire son risque client.

    Les PME et ETI doivent aborder cette solution de façon très positive. Le Reverse Factoring leur permet de conserver une compétitivité et de bonnes relations avec leurs fournisseurs en les payant rapidement sans impacter leur propre trésorerie. C’est aussi un moyen de négocier de meilleurs prix de vente.

    Les PME sont encore un peu réticentes par peur du coût de la solution, mais un programme de Reverse Factoring ne coûte presque rien car il est autofinancé par la remise des fournisseurs.  

    Comment parvient-on à cette alchimie entre trois acteurs : acheteur, fournisseur et financier ?

    La réponse réside à nouveau dans la qualité de nos analyses financières des risques. Nous donnons aux financiers une garantie sur le client après avoir étudié sa santé financière de façon approfondie.

    Reverse Factoring : Financer le poste client et sécuriser la supply chain 

    Face à la hausse du coût des matières premières, de l’énergie, du transport comment financer l’augmentation du poste fournisseur ? Face aux pénuries et la concurrence entre les acheteurs, comment sécuriser ses approvisionnements ?

    Dans une série de webinar, Aurore Petit, Directrice Commerciale, vous présentera la solution de Reverse Factoring dédiée aux PME et ETI.

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    Reverse Factoring la solution de ACFI et URIOS

    Reverse Factoring la solution de ACFI et URIOS

    Focus sur la solution innovante de Reverse Factoring développée par le Groupe ACFI et URIOS

    Interview expert – 28/06/2022

    Didier Monteiro, Président d’URIOS revient sur la solution innovante de Reverse Factoring dédiée aux PME & ETI développée en partenariat avec le Groupe ACFI.

    Le Reverse Factoring ou l’affacturage inversé est l’un des outils les plus efficace pour résister aux impacts conjoncturels auxquels les entreprises sont actuellement confrontées. Cette solution très connue des grands groupes et aujourd’hui disponible aux PME et ETI. Elle permet de sécuriser et fluidifier les relations entre fournisseurs et acheteurs dans une démarche Gagnant/Gagnant.

    Didier MONTEIRO

    Président d’URIOS

    Bonjour Didier, vous êtes le Président d’URIOS. Pouvez-vous nous dire qui est URIOS ?

    URIOS est un cabinet de conseil et éditeur de logiciels, spécialisé dans la performance du BFR.

    Nous accompagnons les entreprises pour développer et sécuriser le chiffre d’affaires en France et à l’international, accélérer l’entrée de cash et financer le BFR.

    Nous avons un savoir-faire unique en matière d’analyse financière en temps réel des entreprises. Cette information à très haute valeur ajoutée nous permet d’offrir des solutions phares au marché : l’étude de solvabilité des entreprises, l’étude de solvabilité garantie qui sécurise le paiement des factures en cas de défaillance, et l’étude garantie « reverse » qui permet à l’entreprise acheteuse d’offrir une garantie sur elle-même à ses propres fournisseurs.

    Justement, en parlant d’une de vos spécificités qu’est la Garantie Reverse, vous avez mis en place un partenariat avec ACFI en 2018. Pouvez-vous nous dire ce qui vous a conduit à cette collaboration ?

    Le « Reverse Factoring » repose sur 2 fondamentaux : le financement et la garantie.

    ACFI est le leader français de la structuration et la gestion du Reverse Factoring des PME et ETI, et URIOS est l’acteur majeur de la Garantie Reverse auprès de cette même cible.

    Cette collabora0on est le fruit de la rencontre de 2 savoir-faire complémentaires « reverse » inédits sur le marché français. La force de l’alliance ACFI et URIOS est de démocratiser cette solution de financement innovante, traditionnellement réservée aux grandes entreprises, afin de donner des marges de manœuvre aux PME et ETI.

    Par votre approche sur mesure, URIOS est devenu un acteur incontournable de la garantie dans des programmes de Reverse Factoring dédiés aux PME & ETI. Comment expliquez-vous un tel succès sur ce marché de niche ?

    Le Reverse Factoring a une image de mécanisme complexe. L’innovation d’ACFI et URIOS a été de créer une solution « clés en main » rendant la solution extrêmement simple pour les entreprises et levant tous les freins.

    Les décideurs sont convaincus par les 3 avantages du Reverse Factoring :

    1. L’accompagnement et la fidélisation des fournisseurs en leur proposant un paiement sécurisé de leurs factures.
    2. L’optimisation de la gestion de trésorerie en bénéficiant de délais allongés de remboursement auprès du financier.
    3. La négociation éventuelle de meilleures conditions d’achats.

    Quatre ans après la mise en place du partenariat avec ACFI, comment envisagez-vous l’avenir sur cette offre de Reverse Factoring, dans un contexte économique et géopolitique complexe ?

    Quel que soit le contexte, cette solution est appréciée par des entreprises qui veulent renforcer leurs liens avec leurs partenaires. Historiquement, nous avons plutôt accompagné des sociétés en restructuration qui avaient perdu la confiance de leurs fournisseurs. Aujourd’hui, le contexte se durcit et le Reverse Factoring séduit mêmes les entreprises avec une large surface financière car elles ont besoin de rassurer leurs fournisseurs et obtenir un statut préférentiel.

    En effet, dans un contexte d’inflation, de difficultés d’approvisionnement et de risque de défaillance accru de ses partenaires, le Reverse Factoring est un levier puissant pour sécuriser la supply chain et préserver la trésorerie des entreprises.