Il faut donc qu’il y ait une vraie volonté de la Direction de s’engager dans la procédure. Nous recommandons ensuite de :
– Réduire le périmètre d’étude en année 1 : Suite à la cartographie des risques, il est souhaitable de segmenter son portefeuille en fonction des pays à risque (où la corruption est réputée la plus forte), les secteurs d’activité les plus exposés, les modalités de paiement.
– Dédier un responsable risk&compliance dont le rôle sera de veiller à la collecte, l’analyse, la mise à jour et l’archivage des informations
– S’équiper d’un outil de consultation en ligne des listes de sanctions internationales, comptes-rendus de jugements, PEP, entreprises publiques…
– Procéder à une étude approfondie (rapport de due diligence) sur l’entité juridique et/ou les dirigeants et bénéficiaires ultimes présents dans ces listes, les « red flags » afin d’évaluer les risques réels pesant sur vos relations d’affaires.
Attention, cette dernière étape relève d’une activité règlementée et je conseille de faire appel à une société spécialisée possédant l’agrément d’agence de recherche privée.