Bienvenue à Magali Mercier-Giacometti

Bienvenue à Magali Mercier-Giacometti

Une nouvelle Directrice du Développement et de l’International

Article – 07/09/2020

La mise en place d’une stratégie de développement

Depuis le 1er Septembre 2020, Magali Mercier-Giacometti a rejoint URIOS en tant que Directrice du Développement et de l’International.

Magali Mercier-Giacometti a deux missions principales : développer un nouveau réseau d’apporteurs d’affaires, notamment auprès des fonds d’investissement et piloter la stratégie de développement d’URIOS à l’international.

Magali Mercier-Giacometti
Directrice du Développement

Un parcours riche en expériences

Magali Mercier-Giacometti, diplômée d’une maîtrise en droit des affaires (Université de droit Aix-Marseille III) et d’un master en négociation commerciale (Novancia, une école de la chambre du commerce et de l’industrie de Paris), débute sa carrière dans le groupe BNP Paribas en tant que Conseillère en Financement Immobilier. Elle est alors chargée de monter des dossiers de credit immobilier pour les particuliers. Très rapidement elle évolue au poste de Key Account Manager, où elle a la charge de développer des partenariats pour faciliter la recherche d’apporteurs d’affaires.

Après 5 ans, Magali est engagée par Euleur Hermes, leader mondial de l’assurance-crédit. C’est à ce moment-là qu’elle découvre le monde de l’assurance-crédit en tant que chargée d’affaire du développement du new business puis en tant que Regional Account Director pour la world agency.

« J’ai toujours travaillé dans un environnement intermédié et j’apprécie développer des réseaux d’apporteurs d’affaires. »

A l’issue de cette expérience, en 2016, Magali est nommée Responsable Centre de Profit chez AIG. Elle dirige alors la branche de l’assurance-crédit pour AIG France, puis plus tard pour l’Europe.

« Quand je suis arrivée chez AIG, le partenariat avec URIOS était déjà en place depuis 1 ou 2 ans. J’ai été très intéressée par la vision du groupe et la solution conjointe mise en œuvre. »

Après plusieurs années de collaboration fructueuse, c’est tout naturellement que Magali a décidé de rejoindre URIOS pour participer à son développement.

Pilotage financier : comment gagner en performance ?

Pilotage financier : comment gagner en performance ?

Pilotage financier : comment gagner en performance et en agilité ?

Interview – 31/07/2020

Implid  dans le cadre de son «Indicateur hebdomadaire», en partenariat avec l’Entreprise DU FUTUR, donne la parole à Adeline Lobey-Monteiro, Directrice Générale d’URIOS.

Baisse d’activité, allongement des délais de paiement, fragilité des partenaires commerciaux… A l’heure de la reprise, la gestion du poste client est un enjeu stratégique pour les dirigeants de PME et ETI.

Si 1 entreprise sur 2 envisage d’investir à court terme dans la sécurisation du poste client, la crise met également en évidence l’importance de faire évoluer son système de pilotage et de reporting financier pour orchestrer la relance d’activité.

Adeline LOBEY-MONTEIRO
Directrice Générale

Etude de solvabilité entreprise : sécuriser vos relations d’affaires et réduire le risque client

Le Business Report « Cash Focus » d’URIOS vous donne de la visibilité et permet de sécuriser vos futures ventes. Grâce à cette étude approfondie de la situation économique et financière de votre client, vous bénéficierez d’une évaluation fiable et en temps réel pour faire repartir votre croissance de façon sécurisée.

Compliance et anticorruption : où en sont les entreprises ?

Compliance et anticorruption : où en sont les entreprises ?

Compliance et anticorruption loi Sapin 2,
où en sont les entreprises ?

Article

L’AFJE et Ethicorp.com ont présenté la deuxième édition (2019-2020) de leur étude sur l’état des lieux en matière de compliance et d’anti-corruption dans les entreprises. Plus de 7 500 juristes en France ont été consultés, représentant plus de 1 500 entreprises, appartenant majoritairement à un groupe et exerçant leurs activités à l’étranger, dans le secteur de l’industrie et des services. Elles entrent en majorité dans les seuils de l’article 17 de la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 (plus de 100 M€ de chiffre d’affaires).

Mise en conformité à la Loi Sapin 2 : il y a des progrès !

La première édition de l’étude (2017) avait montré que les dispositifs étaient assez mal connus. Après trois ans d’application de la loi Sapin 2, une progression a été constatée : plus de 85 % des entreprises interrogées sont dotées de dispositifs de compliance.

Mais la démarche n’est pas achevée : près de 60 % d’entre elles ne sont que partiellement à jour de leurs obligations. Dans la grande majorité, le processus est encore en cours : les processus comptables ont été révisés (50,81 %), les efforts doivent être concentrés sur les processus commerciaux (39,2 %) et ceux des ressources humaines (31,75 %). La mise en conformité prend du temps, dans un contexte de manque de moyens financiers dédiés et faute de ressources humaines suffisantes, déjà fortement mobilisées par la mise en œuvre du RGPD.

Globalement, toutes ont bien pris conscience des objectifs et avantages de la compliance loi Sapin 2 (prévention des risques, évitement des poursuites et renforcement de l’image de l’entreprise). Le dispositif d’alerte est conçu comme un outil d’intelligence économique : chaque litige prévenu et évité représente une économie en moyenne de 285 000 euros (chiffre stable par rapport à la précédente édition).

Les juristes de l’entreprise au cœur de l’action

L’enquête montre que dans 67 % des cas, c’est la direction juridique de l’entreprise qui est chargée de la compliance loi Sapin 2. Dans près de 4 cas sur 5, la responsabilité de la réception et du traitement des alertes pouvant être levées au sein de l’entreprise repose sur une seule personne (directeur compliance, responsable éthique), plutôt que sur un collectif (comité d’éthique). Lorsqu’ils sont constitués, les comités d’éthique comportent un nombre assez élevé de membres (8 en moyenne, jusqu’à 20 au plus).

Les questions de potentiels conflits d’intérêts et de confidentialité amènent à celle de l’externalisation du dispositif d’alerte. Néanmoins, en pratique, simplicité, coût et souhait d’éviter la diffusion d’informations justifient le choix de l’internalisation. Choix qui est fait par 2 entreprises sur 3. Lorsque la mise en œuvre du dispositif est confiée à un tiers, elle n’est le plus souvent que partielle. Elle concerne le dépôt de l’alerte et son accusé de réception, rarement les échanges avec le lanceur d’alerte et très exceptionnellement l’analyse de la situation ou la formulation des recommandations d’action.

Quant à l’ouverture des outils aux collaborateurs externes et occasionnels (art. 8 de la loi Sapin 2), les entreprises ont, dans l’ensemble, choisi un large accès, en faveur de leurs fournisseurs et clients, voire aux partenaires, candidats aux appels d’offres ou bien encore des ONG.

Quelles marges d’amélioration ?

Pour mémoire, l’article 17 de la loi Sapin 2 prévoit la mise en œuvre d’un dispositif complet et cohérent de compliance. Et, en pratique, deux points d’achoppement peuvent être observés.

En premier lieu, un manque de confiance global dans le dispositif d’alerte : peur des rétorsions et absence de compréhension du bénéfice retiré à titre personnel pour les lanceurs d’alerte sont constatés. Pourtant, il semble que les alertes soient majoritairement suivies d’effets : enquête interne dans plus de 50 % des cas, sanction disciplinaire (28,04 %), licenciement (23,36 %), action de sensibilisation (20,75 %) et révision des processus (15,09 %). Le peu d’accessibilité du dispositif, malgré les formations et les communications reste également un frein.

En second lieu se pose la question de l’élaboration des codes de conduite anti-corruption. Les codes et chartes éthiques doivent en principe être établis ou révisés en fonction des cartographies des risques d’exposition de la société aux sollicitations externes. Cette cartographie, différente selon les secteurs d’activité et les zones géographiques dans lesquelles la société exerce, se construit selon une méthodologie précise préconisée par l’AFA. Cette démarche est en cours : 53,29 % des entreprises ont une cartographie générale des risques, mais seulement 35,5 % disposent d’une cartographie spécifique anticorruption, comme l’exige pourtant la loi Sapin 2. Outre ces retards, l’enquête fait ressortir que pour plus de 70 % des juristes interrogés, aucune adaptation n’est nécessaire.

Les évolutions sont en marche, les consciences sont en éveil. Mais le travail de déclinaison du dispositif de l’entreprise reste à parachever pour faire de l’éthique professionnelle, un outil de meilleure gestion, d’économies et de compétitivité.

Aude Dorange
Journaliste et Responsable Editorial
Le Journal du Management Juridique (Legiteam)

Mettre en place la mesure d’évaluation des tiers de la loi Sapin 2

URIOS vous accompagne à mettre en place cette mesure sur 3 niveaux, à commencer par un « Compliance check« , la vérification d’un tiers. Seconde étape, le « Mapping Compliance » consiste à identifier des risques et alertes sur un portefeuille de clients ou fournisseurs. Enfin, la « Due-diligence » est une analyse approfondie permettant d’accélérer la prise de décision.

Repenser sa chaîne d’approvisionnement

Repenser sa chaîne d’approvisionnement

Sourcing fournisseur : repenser les chaînes d’approvisionnement

Article

Pendant la crise, les chaînes d’approvisionnement ont fortement été impactées. Le Covid-19 n’a pas uniquement créé des obstacles, mais a considérablement ralenti voire stoppé la production.

Les secteurs des transports routiers, maritimes et aériens ont subi de plein fouet les conséquences de la crise. L’impact s’est irrémédiablement fait ressentir sur les flux de marchandises. Les directions achats doivent aujourd’hui réévaluer les critères de risques afin de prédire et anticiper les failles. Les cartes sont rebattues entre les entreprises et leurs fournisseurs.

Quelles sont les 4 faiblesses majeures des chaînes d’approvisionnement ?

1. Une forte concentration des fournisseurs dans une même région

Même si de nombreux produits sont fabriqués en France et en Europe, la majorité des composants proviennent de Chine. Lorsque les entreprises ont fermé en Chine, les répercussions sur l’économie mondiale ont très vite été ressenties. En effet, la Chine représente 30%(¹) de la production industrielle mondiale. Au moins 5 millions d’entreprises dont 938 parmi le Fortune 1 000 ont un ou plusieurs fournisseurs directs ou de niveau 2(²) en Chine.

2. Des stocks réduits

La méthode du juste à temps permet aux entreprises de réduire les coûts de stockage, de limiter le gaspillage et d’augmenter leur efficacité.  Cependant, cette méthode expose les chaines d’approvisionnement aux retards de livraisons et aux pénuries.

3. Des chaînes d’approvisionnement rigides

Afin de réduire les coûts, de diminuer les stocks, les entreprises éliminent la souplesse et la marge de manœuvre nécessaire permettant d’absorber des dysfonctionnements (retards de livraison, ou perturbations telles que des crises…). Une des raisons pour lesquelles les supply chain sont rigides est la gestion manuelle des données. Toute commande ou recherche de fournisseurs est un processus long et complexe.

4. Un manque de transparence

54%(³) des chefs d’entreprises admettent ignorer encore trop souvent ce qu’il se passe au-delà de leurs fournisseurs de premier rang. C’est à dire qu’ils ignorent les relations entre leurs fournisseurs et leurs sous-traitants. Ainsi, les entreprises ne sont pas en mesure d’identifier l’intégralité des risques et menaces qui pèsent sur leur capacité de production. Sans cette compréhension, elles ne peuvent mettre en place une stratégie de gestion du risque efficace.

Quelles leçons tirer de cette crise ?

L’interdépendance des chaines d’approvisionnement les rendent vulnérables à de nombreux risques. Cette crise économique est l’opportunité de transformer les pratiques pour gagner en agilité et élargir le portefeuille fournisseurs afin de mettre en place des supply chain plus flexibles. L’idéal serait de trouver pour chaque source d’approvisionnement éloignée (hors Europe) une alternative équivalente en Europe et en France afin de diversifier la chaîne d’approvisionnement et de limiter la dépendance à un seul fournisseur sur une région géographique donnée. Les directions achats doivent donc privilégier la mise en relation de proximité avec leurs fournisseurs stratégiques. Le « made in France » doit être enclenché et intégrer les enjeux du développement durable et de responsabilité sociétale.

Les questions de potentiels conflits d’intérêts et de confidentialité amènent à celle de l’externalisation du dispositif d’alerte. Néanmoins, en pratique, simplicité, coût et souhait d’éviter la diffusion d’informations justifient le choix de l’internalisation. Choix qui est fait par 2 entreprises sur 3. Lorsque la mise en œuvre du dispositif est confiée à un tiers, elle n’est le plus souvent que partielle. Elle concerne le dépôt de l’alerte et son accusé de réception, rarement les échanges avec le lanceur d’alerte et très exceptionnellement l’analyse de la situation ou la formulation des recommandations d’action.

Quant à l’ouverture des outils aux collaborateurs externes et occasionnels (art. 8 de la loi Sapin 2), les entreprises ont, dans l’ensemble, choisi un large accès, en faveur de leurs fournisseurs et clients, voire aux partenaires, candidats aux appels d’offres ou bien encore des ONG.

D’autre part, il faut également mettre en place des plans d’urgence en renforçant l’analyse des risques fournisseurs et sous-traitants dans les processus décisionnels de sourcing fournisseurs. Un renforcement de la communication et une meilleure gestion des risques (revisiter les clauses contractuelles, garantir le paiement des factures, piloter la traçabilité des fournisseurs de niveau 1 et 2 de façon systématique et régulière, anticiper les aléas…) sont nécessaires. Attention, la loi Sapin 2 modifie les relations entre fournisseurs et directions achats. Ces derniers doivent vérifier via un suivi personnalisé que les fournisseurs présentent des garanties suffisantes en termes d’intégrité.

Comment choisir les bons fournisseurs pour optimiser les chaînes d’approvisionnement ?

Chercher un fournisseur est une démarche primordiale qui nécessite du temps et entraîne des coûts supplémentaires. La qualité des produits, leur disponibilité auront un impact sur l’image de marque de l’entreprise.

URIOS vous accompagne dans cette démarche stratégique.  Avec sa solution de sourcing fournisseurs, URIOS permet aux directions achats d’identifier de nouvelles sources d’approvisionnement. Nos sourcing fournisseurs comportent des données approfondies et à jour pour élaborer une stratégie visant à repérer les risques cachés, assurer la diversité des fournisseurs et négocier de meilleurs contrats.

Nos consultants experts sont des chercheurs et analystes d’informations, en mesure de vous fournir l’ensemble des informations et recommandations adaptées à vos besoins. Afin d’éloigner une partie des risques, nous évaluons la santé financière des cibles choisies ainsi que leur probité dans le cadre de la loi Sapin 2.

Sourcing fournisseur, comment repenser sa stratégie d’achat ?

Découvrez comment repenser le modèle de la supply chain pour le rendre plus résilient et durable, spécialement à travers des leviers de relocalisation qui intègrent à la fois des enjeux de responsabilité sociétale et de développement durable.

Gérer le recouvrement contentieux et judiciaire

Gérer le recouvrement contentieux et judiciaire

Recouvrement de créances : Comment obtenir un titre exécutoire ?

Fiche pratique

Cette phase devra être envisagée à défaut de réaction à l’étape de recouvrement en phase amiable

L’objectif de la phase contentieuse est d’obtenir un titre exécutoire et de procéder à son exécution. Il est recommandé de prendre la décision de passer au recouvrement contentieux en parfaite concertation avec le commercial concerné.

1. Quelles sont les mesures pour obtenir un titre exécutoire ?

1.1 Le recouvrement de créances du chèque impayé

Lorsque l’on reçoit un chèque sans provision, il faut demander à la banque tirée de vous remettre un certificat de non-paiement. La remise du certificat de non-paiement vous permet de passer de la procédure amiable au recouvrement de créances forcé avec appel à un huissier. La délivrance se fait sans frais pour vous. Le certificat de non-paiement doit être signé par le banquier. Il faut ensuite le signifier au débiteur par huissier, la signification vaut commandement de payer. Le débiteur est obligé de régler sa dette dans les 15 jours. À défaut de régularisation sous 15 jours, l’huissier de justice peut alors engager toute procédure d’exécution forcée (une saisie sur salaire par exemple). Les frais d’une telle procédure sont à la charge de votre débiteur.

1.2. L’injonction de payer pour obtenir un titre exécutoire

Il est nécessaire dans ce cas de rédiger une requête au Tribunal de Commerce contenant l’identification précise du débiteur et le montant précis de la somme réclamée auquel vous devez joindre l’intégralité des documents justificatifs (contrats, bons de commandes, factures ou traites impayées, bons de livraison).

  • A noter : la mise en demeure via lettre recommandée avec avis de réception (LRAR) est un préalable obligatoire à la procédure.

Le Président du Tribunal de Commerce va alors soit refuser l’injonction s’il estime qu’elle n’est pas justifiée, soit y faire droit en tout ou partie.

En cas de refus, il est possible de considérer que le dossier a été mal préparé et de représenter un dossier plus complet. Il est possible aussi de considérer que le dossier était complet mais qu’il est préférable d’assigner le débiteur selon une procédure de droit commun pour faire reconnaître la validité de sa créance et en obtenir le recouvrement. Enfin, vous pouvez décider d’arrêter la procédure.

En cas de décision favorable, l’ordonnance délivrée par le greffe doit être signifiée par huissier.

Cette signification contient une sommation de payer et précise au débiteur qu’il a un mois pour former opposition. Une fois l’ordonnance signifiée, il y a 3 possibilités :

→ soit le débiteur paie et la procédure prend fin.

→ soit il ne paie pas mais ne forme pas opposition ; le créancier a alors un mois pour demander qu’on lui délivre une copie exécutoire. A défaut l’ordonnance devient caduque et il faut recommencer.

→ soit le débiteur forme opposition, les parties sont convoquées à une audience et après un débat contradictoire, le tribunal rend un jugement. Ce jugement est susceptible d’appel ou de pourvoi en cassation.

S’il n’y a pas de contestation, l’injonction de payer est un procédé simple mais pas forcément très rapide. S’il y a contestation, cette procédure s’avère beaucoup plus longue que les autres et plus onéreuse.

INFORMATIONS CLÉS

  • Il est nécessaire de mettre en place la procédure de recouvrement la plus adaptée à la situation du débiteur et au montant de la créance afin de ne pas engager de frais supérieurs au montant de la créance.
  • Le cas échéant, il peut être envisagé la mise en œuvre de mesures conservatoires pour sauvegarder vos droits en amont de l’obtention d’un titre exécutoire.

1.3. Le référé provision

Cette procédure ne peut être engagée que dans la mesure où la créance est certaine, liquide et exigible. Il suffit d’assigner le débiteur devant le Président du Tribunal de Commerce. L’assignation peut être délivrée dans un bref délai, souvent 8 à 10 jours, et un débat contradictoire peut avoir rapidement lieu devant le Président du Tribunal. S’il n’y a pas de contestation, le référé provision est certainement une méthode efficace et rapide pour obtenir un titre exécutoire dès lors que le débiteur est défaillant, ne conteste pas sa dette ou la reconnaît. S’il y a contestation, le référé provision devient une procédure totalement inefficace et onéreuse.

1.4. L’assignation au fond

Cette assignation est réalisée soit par défaut, quand la créance est contestée et qu’on ne possède pas les pièces nécessaires à la réalisation d’une assignation en référé (originaux de chèques impayés ou de pièces contractuelles), soit quand il y a litige et qu’il faut plaider le bien-fondé de la créance.

Si le débiteur ne se défend pas ou ne conteste pas sa créance, cette procédure peut être aussi rapide que le référé provision et plus que l’injonction de payer. On devra faire délivrer une assignation en respectant un délai de 15 jours entre la date d’assignation et la date d’audience.

Si le débiteur comparaît et conteste, l’assignation au fond est alors la seule procédure qui permettra d’obtenir une décision quant au recouvrement de la créance. Elle cumulera tous les mérites : celui de trancher le fond, celui d’avoir l’autorité de la chose jugée lorsqu’elle sera définitive et celui de pouvoir être revêtue de la formule exécutoire.

2. Quelles sont les modalités d’exécution d’un titre exécutoire ?

Une fois le titre exécutoire obtenu, il convient de le faire exécuter.

Il faut demander à un huissier de délivrer une dernière fois au débiteur un « commandement de payer » une somme X avant une certaine date. Le débiteur est alors prévenu qu’en cas de non-paiement, une saisie sera effectuée.

Si le débiteur se manifeste, l’huissier pourra négocier par exemple un échéancier. Si le débiteur ne se manifeste pas ou ne veut pas payer, l’huissier peut procéder à une saisie.

En amont de la procédure de recouvrement, il peut être judicieux de mettre en place des mesures conservatoires.

Les mesures conservatoires permettent de protéger les droits des créanciers de manière préventive. Elles peuvent être mises en œuvre avant l’obtention d’une décision judiciaire et donc, sans attendre d’être en possession d’un titre exécutoire.

A caractère provisoire, la mesure conservatoire permet de rendre les biens du débiteur indisponibles afin de l’empêcher de les vendre et/ou d’organiser son insolvabilité, avant que le créancier n’ait eu le temps de recouvrer sa créance.

L’intérêt des mesures conservatoires réside dans la rapidité de mise en œuvre et l’effet de surprise suscité auprès d’un débiteur. Il suffit que la créance soit simplement fondée en son principe, elle n’a pas à être exigible ni liquide, et que des menaces pèsent sérieusement sur son recouvrement.

Une procédure de recouvrement de créances adaptée au débiteur

Grâce à notre réseau, nous sommes en mesure de vous mettre en relation avec des avocats et huissiers pour mettre en œuvre les procédures judiciaires.

La stratégie de recouvrement contentieux crédibilise votre parcours de relance client.